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Une entreprise anti-piratage veut que les fournisseurs d'accès Internet paient pour les utilisateurs pirates

[Fil d'Actu #46] Malaise dans la police , CETA et l'Europe, Economie et cybersécurité (Mai 2024)

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Anonim

Pirates en ligne, méfiez-vous! Fournisseurs de services Internet (FSI), méfiez-vous! Vous allez faire face à la colère!

CEG TEK, une société bien établie dans la lutte contre la piraterie, souhaite que les fournisseurs de services Internet (FAI) des États-Unis s’efforcent davantage de décourager les pirates en ligne.

La société souhaite que les FAI aux États-Unis transmettent aux soi-disant pirates en ligne des avis de type DMCA et demandent à ces abonnés de payer une amende de 30 $ si l’abonné partage un contenu illégal sur le Web provenant du même fournisseur.

Cette suggestion a été avancée quelques jours après que la légalité des avis DMCA ait été mise en doute. Plus de 25% des avis DMCA envoyés par les détenteurs de droits d'auteur étaient jugés douteux. Par conséquent, à la suite des critiques liées à DMCA, l'organisation anti-piratage souhaite que les fournisseurs de services Internet américains deviennent plus proactifs et efficaces en chargeant les pirates en ligne, souvent impliqués dans le partage de contenu Web protégé par le droit d'auteur à partir des sites Web.

C'est pour la première fois que CEG TEK a demandé aux FAI américains de suivre les traces des FAI canadiens, qui tendent à transmettre gratuitement des avis de type DMCA aux titulaires de droits d'auteur. Il est intéressant de noter que la plupart des FAI ont tendance à gagner des milliards de dollars grâce à leurs abonnés pirates. Par conséquent, ces fournisseurs d'accès à Internet protègent leurs "abonnés de confiance".

Cette pratique consistant à protéger les intérêts des abonnés pirates doit cesser. «Le problème, ce sont les obstacles à l'application des droits d'auteur mis en place par les fournisseurs de services en ligne pour protéger leurs relations avec leurs clients contrevenants», écrit Ira M. Siegel, l'avocat de CEG TEK dans un rapport soumis au US Copyright Office. «Malheureusement, les FAI, qui collectent des millions et probablement des milliards de dollars auprès de leurs clients en infraction, ne divulguent pas volontairement l'identité du contrefacteur», précise-t-elle.

La proposition de l’avocat veut que le FAI installé aux États-Unis paye 30 dollars à chaque fois qu’un contrevenant au droit d’auteur commet le crime de partage illégal de contenu Web, sans autorisation préalable.

«En vertu de la loi, les fournisseurs de services Internet doivent verser aux titulaires de droits d'auteur 30 dollars par notification d'infraction alléguée envoyée à un compte Internet présentant des infractions répétées», lit-on dans la suggestion.

Dans l'état actuel des choses, les FAI américains ne sont pas légalement tenus de transmettre tous les avis aux abonnés. Mais CEG TEK veut maintenant qu’ils respectent le principe canadien, selon lequel les FAI doivent notifier les abonnés autant de fois qu’ils sont impliqués dans des activités constituant une violation de la loi sur la violation du droit d’auteur.

** Cette nouvelle a été publiée à l'origine sur Torrent Freak le 14 avril 2016.